Arrêt sur image

Kyoko KASUYA 🎧

INSTANT POD

Kyoko KASUYA

Prenez le temps de regarder le teaser de la vidéo…

 

Kyoko Kasuya (糟谷恭子), artiste de la « résonance universelle »

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Temps d’écoute ⏰ 6 minutes 42

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Bienvenue sur Instant POD, le podcast minute de Charlène pour Sugoi Photo consacré l’actualité photographique nippone. Instant POD, c’est un mot-clé, un artiste ou une photo en lien avec cette actualité pour en découvrir plus sur la photo japonaise contemporaine.

 

(podcast ©  Charlène Veillon & sugoi.photo, image ©Kyoko Kasuya)

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Mayumi SUZUKI 🎧

INSTANT POD

Légendes des images dans l'ordre d'apparition : Série The Restoration Will, Série HOJO

©Mayumi Suzuki, courtesy Kana Kawanishi gallery

 

Mayumi Suzuki (鈴木麻弓), blessures de vie

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Temps d’écoute ⏰ 6 minutes 27

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C’est quoi pour vous la photographie ? 🎧

INSTANT POD

© Yoshinori Mizutani (couverture), courtesy Ibasho Gallery

 

 

"C’est quoi pour vous la photographie ? Les réponses des photographes japonais à la question de Bernard Plossu"

Temps d'écoute ⏰ 4 minutes 17

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podcast ©  Charlène Veillon & sugoi.photo

 

Voici la liste des photographes présentés dans le livre par ordre d’apparition et en liaison avec leur prescripteur :

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Portrait de famille. 🖋

Portrait de famille - Photographie japonaise contemporaine et cercle familial

par Charlène Veillon
Temps de lecture ⏰ 14 min 32

L’art du portrait remonte à une très lointaine tradition, en Extrême-Orient comme en Occident. Certains spécialistes datent la première ébauche de silhouette humaine au Japon à près de 20 000 ans, puis les premières représentations anthropomorphes en terre cuite vers l’âge du bronze. Ensuite, c’est le bouddhisme qui, vers les VIIe-VIIIe siècles, suscite les premiers portraits dignes de ce nom. Puis, vers le XIIe siècle avec la domination de la classe guerrière, la représentation du visage humain se laïcise, puis se démocratise peu à peu. La diffusion des estampes ukiyoe, à partir des XVIIe-XVIIIe siècles, favorisa également le développement du genre du portrait, de courtisanes ou encore d’acteurs de Kabuki par exemple. Mais ce n’est qu’avec l’ouverture progressive des frontières du pays à partir de la seconde moitié du XIXe siècle que le portrait nippon se développa, notamment grâce à l’introduction de la technique photographique. Très rapidement, les studios photo japonais proliférèrent, calqués sur ceux occidentaux, et le genre du portrait de famille prit son autonomie.

Comme en Occident, pour un portrait de famille, on pose devant l’objectif dans ses plus beaux atours, les parents souvent assis, entourés de leurs enfants. La famille impériale nippone ne déroge pas au rituel du portrait de famille. Chaque 1er janvier de chaque année depuis le siècle dernier, une nouvelle photographie officielle de la famille impériale est dévoilée.

Toutefois, de nos jours, au Japon comme en Occident, les studios photo professionnels ne font plus recettes grâce au portrait de famille. Si les familles fortunées restent attachées aux studios pour les portraits d’occasions particulières comme les photographies d’omiai (clichés des enfants célibataires que les familles diffusent dans leur réseau en vue d’un mariage arrangé), la démocratisation des appareils photo argentiques puis numériques personnels a changé la donne. Nombre de personnes font aujourd’hui leurs propres clichés intimes, devenant ainsi les gardiennes des souvenirs familiaux. Mais qu’en est-il dans la sphère artistique ? Quelle est la place du portrait de famille dans la pratique contemporaine ?…

Légendes

ill.1 – Yakusa ©Masashi ASADA

ill.2 – Ramen shop  ©Masashi ASADA

ill.3 – The Yamamotos  © Masaki YAMAMOTO, courtesy Zen foto gallery

Ill.4 – Guts  © Masaki YAMAMOTO, courtesy Zen foto gallery

Ill.5 – Man and Dog  © Hajime Kimura

Ill.6 – Man and Dog  © Hajime Kimura

 

La bande annonce du film sur Masashi Asada

 

 

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Kumi Oguro 🎧

INSTANT POD

Légendes des images dans l’ordre d’apparition : « Axis » (2011), « Pack » (2021), « Excess » (2020) « Breeding (2022)

 

Kumi Oguro (尾黒久美) : entre-deux narratif

Temps d'écoute ⏰ 5 minutes 39

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Stripe (50Hz) |Hideo Anze 🎧

INSTANT POD

 

2016:06:29 18:43:22 Shibuya-ku, série Stripe (50Hz)

© Hideo Anze

 

 

« Stripe (50Hz) » de Hideo ANZE (安瀬英雄)

Temps d'écoute ⏰ 5 minutes 50

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jidôhanbaiki / distributeur automatique 🎧

INSTANT POD

Roadside Lights I & II © Eiji Ohashi

 

« Distributeurs automatiques » d’Eiji Ohashi (大橋英児)

Temps d'écoute ⏰ 5 minutes 27

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MALL|Kei ONO

VIEWING ROOM

Mall by Kei Ono

Si vous souhaitez avoir la video avec les sous-titres en anglais, cliquez ici

 

Kei Ono nous présente ici son projet MALL.

" Ce que je vois, c'est l'endroit où je vis. De nouveaux logements sont construits autour du centre commercial. La route est bordée de magasins d'électronique et de chaînes de restaurants, et les camions de livraison vont et viennent. C'est le genre d'endroit où nous nous vivons maintenant. Les choses que j'avais vaguement reconnues individuellement jusqu'alors semblaient être reliées aujourd'hui par le centre commercial.

J'étais convaincu que mon appareil photo, que j'utilisais depuis de nombreuses années depuis que j'étais étudiant en photographie, était adapté à ce thème. Portant le trépied de mon appareil, j'ai continué à marcher. S'agissait-il d'une extension du portrait au paysage ?"

Au travers des mots de Kyouhei Ishiguro (Directeur de l'animation, réalisateur)

"J'ai réalisé un film d'animation dans un centre commercial où "Nos mots comme des bulles", et je me suis rendu compte que même ceux qui me semblaient avoir des extérieurs et des intérieurs similaires avaient leur propre personnalité. Même si le concept est le même, en fait, ils sont souvent réalisés d'une manière qui est enracinée dans la région. Et on ne peut s'en rendre compte que si l'on observe comme si l'on regardait "dans les yeux" un centre commercial. La réalisation d'une animation peut également être décrite comme la création d'un décor, et surtout lorsque l'on considère le décor artistique de la scène, il faut prêter attention à des détails qui sont généralement négligés. C'est pourquoi j'ai pu remarquer l'individualité de chaque centre commercial.

Je ressens le même type d'observation dans ce travail. Lorsque les angles de Kei Ono découpent des détails qui sont souvent négligés, on se rend compte une fois de plus que même un endroit ordinaire est spécial pour quelqu'un. De loin, il ressemble à une énorme boîte inorganique et grumeleuse, mais à l'intérieur, de nombreuses personnes vont et viennent, et des milliers de vies organiques existent certainement. Il est rare de trouver un sujet dont l'expression change autant en fonction de l'endroit où est placé l'appareil photo.

Le centre commercial, en tant que collection de photographies, est également passionnant par la variété de ses expressions. Et comme j'ai pris des centaines de photos de centres commerciaux pour faire des dessins animés, j'éprouve une sympathie personnelle pour eux."

Pour plus de détails, vous pouvez consulter le site de Kei Ono : cliquer ici

Vous trouverez également un lien vers le site de l'éditeur : cliquer ici

Copyright Kei Ono

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Yasuhiro Ogawa 🎧

INSTANT POD

 

The Dreaming © Yasuhiro Ogawa

Voyages oniriques monochromes de Yasuhiro Ogawa (小川康博)

Temps d'écoute ⏰ 4 minutes 49

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Maki | Love Hotels & Clubs

À Tokyo, dans le quartier de Kabukicho, ont été construits depuis une cinquantaine d’années toute une concentration de Love Hotels et Clubs en tout genres. Maki, photographe, ayant publié plusieurs ouvrages sur le Japon, a voulu immortaliser à sa façon, du point de vue de la rue, ces lieux hétéroclites qui l’ont toujours attiré et qui font depuis de nombreuses années partie de son quotidien lorsqu’il réside au Japon.

Présentation de la série

Love Hotels & Clubs, Tokyo, Japon

Depuis 2001, je photographie régulièrement le Japon en argentique et en noir et blanc. Ce nouveau projet de livre photographique, unique aussi bien au niveau de la forme (procédé photographique) que du fond (l'extérieur des Loves Hotels), est centré sur le quartier de Kabukicho à Tokyo, sur l'architecture particulière de ses Love Hotels et Clubs qui sont légion dans cette partie de la ville… Dans les années 60, ce quartier, situé à l’est de l’arrondissement de Shinjuku était rempli de cinémas underground, théâtres expérimentaux, clubs de strip-tease, mais aussi de trafics en tous genres, une jungle moderne, un lieu de tous les possibles… Aujourd’hui l’endroit est toujours prisé pour sa vie nocturne débridée mais aussi pour sa grande concentration en Love Hotels (hôtels à thèmes, aux décors et architectures fantasques, destinés aux couples légitimes ou pas, dans lesquels on se rend pour quelques heures ou pour une nuit…) et en Clubs pour adultes des deux sexes… Lorsque je séjourne à Tokyo, je réside invariablement à Kabukicho. Cela a toujours été ma première vision lorsque je quitte mon logement. Ces vieux Love Hotels avec des thèmes aussi surprenants que différents, ainsi que les clubs qui leur tiennent compagnie tout autour, m'ont toujours fasciné. Une des particularités de ces hôtels à thèmes est d’arborer sur leur façade une architecture d’une grande diversité de styles et d’une créativité surprenante, depuis les années 70 jusqu’à nos jours le style architectural parfois « kitch » mais toujours très soigné, voire recherché (en comparaison des « Business Hotels ») interpelle et place le promeneur dans une atmosphère inédite… Habitant régulièrement le quartier, ils sont devenu mon quotidien à Tokyo et cela m'a semblé tout naturel de commencer à les immortaliser il y a des années, à ma manière...

Aimant expérimenter, je décide en 2016 de poursuivre ce travail en les photographiant de jour, depuis la rue, lorsque le quartier est calme tel un passant au gré de nombreuses déambulations, mais avec un appareil photo argentique panoramique en plastique qui possède les particularités d’avoir un objectif très grand angle (condition - sine qua non - pour pouvoir photographier ces façades) et dont l'image exposée englobe la totalité du négatif, incluant les trous situés sur les bords du film… Le résultat met en résonance une vision photographique originale et singulière, le fil conducteur de toutes mes publications, échappant au genre documentaire qu’aurait pu prendre un tel sujet pour en faire un travail artistique personnel et expérimental.

 

Biographie

Photographe français né à Marseille en 1964, Maki choisit, au début des années 80, la photographie en noir et blanc pour exprimer sa curiosité, sa vision du monde, ses déconvenues, ses peurs, son attirance envers le Japon, ses obsessions, ses découvertes, ses doutes, ses interrogations, ses expériences, ses explorations, ses désirs, la mémoire du temps, des lieux, et des personnes… Artisan avant tout, depuis toujours, il développe ses films, tire sur papier argentique ses images et édite lui-même ses séries photos. Il photographie des manières de voir et fabrique des visions aléatoires du monde qui l’entoure. Il s’éblouit avec la lumière et essaie de narguer la loi du bon sens tout en cherchant ce que « photographier » pourrait bien vouloir dire…

Photographe - mais aussi éditeur, compositeur, DJ, producteur et réalisateur radio - Maki a été un des membres fondateurs du collectif de photographes européens «SMOKE » (2007 - 2012) avec lequel il a exposé dans des festivals et galleries (Musée d’Art Moderne et Contemporain de Liège, Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, festival off des Rencontres d’Arles…) et publié une revue du même nom.

Depuis 20 ans il se rend régulièrement au Japon pour continuer son « work in progress photographique illimité » sur ce pays qu’il connaît bien, et dans lequel il expose depuis quelques années, régulièrement ses photos. Il a publié plusieurs ouvrages photo résultant de ses voyages au Japon (« Gûyu - Allegory » chez Timeshow Press, « Japan Somewhere » chez Zen Foto Gallery à Tokyo…).

En tant qu’éditeur il fonde en 2010 la collection « Média Immédiat » avec laquelle il publie 11 mini livres avec des photographes internationaux (Onaka Koji, Ed Templeton, Morten Andersen, Ichiba Daisuke…).

Il a exposé son travail photographique en Europe et au Japon et a été publié dans divers catalogues, magazines et webzines internationaux ainsi que dans le livre « Mono Vol.1 » (Gomma Books / London).

Contacter Maki

En savoir plus ...

Si vous souhaitez en savoir plus sur Maki, voici son dernier ouvrage : Japan Somewhere aux éditions Zen Foto Gallery

 

Disponible à la vente : Plac'Art Photo, Galerie Echo119Artibooks, Ibasho, Shashasha

D'autres projets à découvrir

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« Tekiya » par Yang Seung-Woo 🎧

INSTANT POD

 

Tekiya, 2022 © Yang Seung-Woo

Courtesy of Zen foto gallery

Temps d'écoute ⏰ 5 minutes 01

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Decotora, l’art du camion tuné 🎧

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Midnight emperor, Shiga, 2002, C-print © Tatsuki Masaru

Temps d'écoute ⏰ 4 minutes 56

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Autoportraits en mariées. 🖋

Quand mariage rime avec photographie japonaise

par Charlène Veillon
Temps de lecture ⏰ 13 min 57

Au Japon comme ailleurs dans le monde, on se marie ! Et comme ailleurs dans le monde, on immortalise ce grand moment de la vie d’un couple par une séance photo. Mais le sens profond du mariage traditionnel japonais se heurte parfois avec notre vie moderne, inspirant à des photographes – notamment des femmes – une mise en scène sous forme d’autoportraits en mariées. Kimiko Yoshida ou encore Tomoko Sawada ont chacune réalisé plusieurs séries photographiques entièrement dédiées au thème de la mariée japonaise. Entre parodie, dénonciation des stéréotypes et geste de rébellion, voyons comment ces images nous questionnent sur le « mariage à la japonaise ».

Légendes

ill.1 – La Mariée cerisier en fleurs. Autoportrait, 2006 de Kimiko Yoshida   ©Kimiko Yoshida

ill.2 – Les mariées célibataires de Kimiko Yoshida : La Mariée veuve. Autoportrait, 2001   ©Kimiko Yoshida

ill.3 – Omiai (30 works), 2006  © Tomoko Sawada

Ill.4 – Thirty Works: Bride, 2008  © Tomoko Sawada

Ill.5 – Bear & Rabbit wedding, 2018,  © TSUKAO (Instagram – bear_n_rabbit)

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Cerf-volant japonais, série Wadako 🎧

The Itō-san-chi-no-tako-kōbō workshop (ville de Hamamatsu, département de Shizuoka, 2018), série Wakado de Mami Kiyoshi

© Mami Kiyoshi

Pour en savoir plus sur cette photo, cliquez ici

 

INSTANT POD

Temps d'écoute ⏰ 4 minutes 41

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Yu Hirai, Entre chien et loup🎧

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Titre : Entre chien et loup, 2003, Analog C-print © Yu Hirai

Temps d'écoute ⏰ 5 minutes 33

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Shishi odori 🎧

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"shishi odori", la danse estivale pour l’âme des cerfs

Série TOHOKU - Tatsuki Masaru (田附勝)

1- A Tree with Attached Eyes Tono, Iwate, November 2008

2- Deer Blood, Kamaishi, Iwate, February 2009

3- Shikaodori in Natsuya Area, Kawai Village Miyako, Iwate, October 2009

all pictures © Tatsuki Masaru

Temps d'écoute ⏰ 7 minutes 16

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MANTIS 🎧

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"Mantis religiosa", la mante religieuse par Yutaka Takahashi

©️ Yutaka Takahashi, MANTIS

 

Temps d'écoute ⏰ 5 min 32

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Photogramme 🎧

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Others From the Future de Ken Kitano (北野謙)

 

Others from the Future N3, Chromogenic print (Photogram), 196x127cm, 2018 ©️ Ken Kitano with courtesy of MEM Gallery

Temps d'écoute ⏰ 5 min 13

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Crédit podcast ©  Charlène Veillon & sugoi.photo, image © Ken Kitano

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NEKO 🎧

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"Neko", le chat dans la photographie japonaise contemporaine

Dans l’ordre d’apparition ©Shoji Ogawa / Hiromi Kakimoto / Toshiko HashimotoCe projet est présenté cet été en Italie, cliquer ici pour plus de détails.

Temps d'écoute ⏰ 6 minutes 19

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#001 – tomokosawada_artist

@tomokosawada_artist

Photographe japonaise, Tomoko Sawada travaille depuis toujours sur l’autoportrait et la question de l’identité. Exposée dans le monde entier et dans les musées les plus réputés, Tomoko continue de creuser le même sillon adaptant son propos à l’actualité mondiale tout en gardant sa culture japonaise de la photographie. Plus que jamais, la question de l’identité fait partie de nos plus grandes interrogations et Tomoko est là pour nous aider dans notre réflexion et nous ravir avec la magie de ses photos.

Pour plus d’information, cliquez ici

© Tomoko Sawada

 

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Small Planet 🖋

Small Planet, quand la photographie donne à voir le monde en miniature !

écrit par Sophie Cavaliero et lu par Charlène Veillon
Temps de lecture ⏰ 9 min 10

A l’occasion de l’exposition « (Un)real utopia » de Naoki Honjo au Top Museum, le musée de la photographie à Tokyo, nous allons vous intéresser dans notre article à un procédé photographique particulier : le tilt-shift. Ce procédé, utilisé par Naoki Honjo, transforme les photographies d’un paysage réel, en une photographie de paysage minitature artificiel, le monde réel devenant un monde factice, où les hommes se transforment en figurines, les voitures, en jouets et les bâtiments, en décors de maquettes.

Légendes

Photo 1 – “[ small planet ] Tokyo, Japan” (2006) © Naoki Honjo

Photo 2 – « JP-02 15 » 2012 ©TAIJI MATSUE / Courtesy of TARO NASU

Photo 3 – San Francisco – MAY. – SEP. 2016 – LIGHT JET PRINT/ 1700×2560 MM ©SOHEI NISHINO

Photo 4 – small planet / Tokyo, Japan / 2005 © Naoki Honjo

Photo 5 – https://miniature-calendar.com/200728 © Tanaka Tatsuya

 

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Hideka Tonomura 🎧

INSTANT POD

Hideka Tonomura 殿村任香

©️ Hideka Tonomura, « die of love », « mama love » and « Shining Woman #cancerbeauty »

 

Temps d'écoute ⏰ 5 min 32

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podcast ©  Charlène Veillon & sugoi.photo, image © Hideka Tonomura

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Zaido 🎧

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"Rituel Zaido" par Yukari Chikura (地蔵ゆかり)

Zaido © Yukari Chikura. Cette série est présentée en ce moment à Kyotographie 2022, cliquer ici pour plus de détails.

Temps d'écoute ⏰ 5 minutes 37

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podcast ©  Charlène Veillon & sugoi.photo, image © Yukari Chikura 

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Manon Giacone | 220 000 fantômes

Cette série de Manon Giaconne réunit des images d'archives des deux villes japonaises, Hiroshima et Nagasaki, qui ont été touchées par la bombe nucléaire et des mises en scènes contemporaines, qui s’entremêlent dans des prises de vues argentiques.

Présentation de la série

220 000 fantômes

Ce travail se divisait à l'origine en deux séries, 80 000 fantômes (en reference au nombre de morts lors de la bombe nucléaire à Nagasaki) et 140 000 fantômes (pour celle d'Hiroshima). Des images d'archives de ces deux villes japonaises et des mises en scènes contemporaines s'entremêlent dans des prises de vues argentiques.

Cette série photographique est un travail sur les traumatismes, non pas dans ce qu'ils ont de concret mais comme élément déterminant de l'homme d'aujourd'hui.
La société humaine est charpentée à la fois par le rejet de la violence dans notre mémoire et par le refoulement de celle-ci dans notre rapport au groupe social.
Une chose différencie radicalement le contemporain du reste de l'histoire humaine : nous sortons du siècle des désastres inénarrable. Ces éléments d'appréhension de la violence restent justes, en même temps qu'ils ne suffisent plus. Et c'est dans cette ère de "l'après de la catastrophe" que nous résistons.

Mon travail artistique peut être défini comme des ébauches d'interprétation de cet état d'incompréhension, comme des esquisses d'interrogation de cet impensable de la violence, ici au travers des catastrophes d'Hiroshima et Nagasaki.
J'ai particulièrement voulu m'attarder sur les catastrophes du Japon car ce pays est en constante évolution. Il ne laisse pas de place aux traumatismes des catastrophes, comme la guerre ou les tremblements de terre. Lorsque survient ce genre d'évènements, le pays reconstruit immédiatement, ne laissant aucune trace de la catastrophe, ne laissant presque pas de place à la mémoire. Par la création d'images contemporaines, celle-ci peut reprendre une place dans l'histoire.

Portraits d'artistes : Manon Giacone - interview vidéo 4 min 36 s

Biographie

Manon Giacone est née dans la nord de la France. Elle a étudié l’histoire de l’art et les arts numériques, puis a suivi un master en photographie et arts contemporains à l’université Paris 8.

Manon Giacone s'intéresse à la vie quotidienne, aux villages isolées. Elle s’attarde sur leurs changements et l’empreinte mémorielle que ces endroits laissent en elle-même et sur le spectateur.
A l’instar, aux travers de lieux ou foisonnent des échanges sociaux, elle cherche à mettre en exergue l’oubli, le retranchement et l’individualisme.

Son travail a été exposé en France, Allemagne, Luxembourg, Corée, Irlande.

Contacter Manon Giacone

D'autres projets à découvrir

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MARRONNIER|Yasuyuki TAKAGI

VIEWING ROOM

Yasuyuki Takagi nous présente ici son projet le plus récent, MARRONNIER.

" Quand j'étais jeune, il y avait dans chaque quartier de petits labo-photos familiaux offrant un développement en une heure. Les gens déposaient leur pellicule après leur petite sortie de la journée ou après leur occasion spéciale...
... Maintenant, avec l'ère numérique et les téléphones équipés d'appareils photo, très peu de ces endroits existent encore. Il y a une photographie d'une devanture de labo-photo abandonné que j'ai prise il y a de nombreuses années. On peut lire sur l'enseigne de la devanture "photo service station MARRONNIER ". Je suis sûr que c'était autrefois un endroit où les voisins ont déposé leur film de la même manière que moi. Ces lieux de quartier révélaient la vie des gens en photographies à conserver , pour se souvenir."

Le livre MARRONNIER est une collection de photographies trouvées dans les archives familiales ou prises par Yasuyuki Takagi lui-même. Les négatifs trouvés et développés proviennent de la famille du photographe. Ils datent des années 50, du début des années 60 et de nos jours. Les photographies résultant de cet héritage sont mélangées aux propres photographies prises par Yasuyuki Takagi. Elles sont de tout type, des photographies couleur et noir et blanc, 35mm, demi-cadre, moyen, films grand format et Polaroids périmés.

Les photographies, présentées dans ce projet, sont accompagnées d'un texte de Marcelline Delbecq que vous pouvez entendre dans la vidéo, lisant un extrait de son texte.

Un texte de Russet Lederman "Memory and Life’s Footprints " préface ce projet. En voici un extrait :

"Aussi facile qu’il soit de classer comme journal intime un album contenant des photos de famille, ce serait trop simpliste dans le cas de Marronnier. L’espace créé par Yasuyuki Takagi est en effet une toile complexe tissée de photographies d’archive et contemporaines, suivant une ligne de temps fluide qui ondule aisément entre passé et présent. Son propos visuel, auquel s’ajoutent les fragments poétiques écrits par Marcelline Delbecq, évoque un ensemble d’expériences universelles et de souvenirs communs en constante évolution. A l’instar des denkbilder (images-pensées) fragmentaires de Walter Benjamin, Yasuyuki Takagi et Marcelline Delbecq tissent un maillage d’expériences ordinaires qui résistent aux définitions closes. Ensemble, ils invitent à une errance de l’esprit, à repenser l’idée de famille, à nous confronter à nos vies et nos morts, tant collectives qu’individuelles."

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Autoportrait de rencontre 🎧

INSTANT POD

"Autoportraits pour omiai" de Tomoko Sawada (澤田知子)

From the series OMIAI © Tomoko Sawada

Temps d'écoute ⏰ 5 minutes 10

VOICI CI-DESSOUS LE TEXTE DU PODCAST

(Le podcast est uniquement en français. Pour la traduction anglaise, vous trouverez ci-dessous le texte qui sera automatiquement traduit en anglais en cliquant sur le drapeau anglais)

Bienvenue sur Instant POD, le podcast minute de Charlène pour Sugoi Photo consacré l’actualité photographique nippone. Instant POD, c’est un mot-clé, un artiste ou une photo en lien avec cette actualité pour en découvrir plus sur la photo japonaise contemporaine.

 

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Third Wave Feminism 🎧

INSTANT POD

NAGASHIMA Yurie, Self-Portrait (Brother #32A), série Self-Portrait, 1993. Collection of the artist © Yurie Nagashima.

Temps d'écoute ⏰ 5 minutes 34

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Fleurs de cerisier 🎧

INSTANT POD

 

Fleurs de cerisiers de Risaku Suzuki (鈴木理策)

From the series « Sakura »
<13,4-33>, 2013
47.25 x 61 inch chromogenic print

© Risaku Suzuki

Temps d'écoute ⏰ 4 minutes 41

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Eric Pelletier | Différences et similitudes

Ce projet d'Éric Pelletier est un clin d'oeil aux personnes affirmant que la France et le Japon sont deux pays fondamentalement différents. Eric Pelletier nous montre que nous pensons souvent être l'exotisme de l'autre alors que, la plupart du temps, nous sommes si  proches !

Présentation de la série

Différences et similitudes

Le japon fascine la France et la France fascine le Japon. On retient dans cette fascination cette impression d’exotisme basée sur des réalités mais aussi des fantasmes. Il est vrai que l’on dit souvent que les Japonais sont moins enclins au contact physique que les français, que les français sont plus individualistes que les japonais, que les français disent ce qu’ils pensent étant à la limite arrogants là où les japonais ne diront pas ce qu’ils pensent de peur de froisser et de faire perdre la face à l’autre ou encore que l’on ne mange pas les nouilles de la même façon. Et pourtant …

Éric Pelletier participe en 2017 à un évènement artistique dans la campagne française. Sur le trajet de l’aller, il voit à l’aéroport à Tokyo un reportage japonais sur la nouvelle passion des français pour le katsuo bushi dans des petits villages chez des artisans. Le lendemain, à la gare du Nord à Paris, il voit un reportage sur le Japon – ses villages et ses temples.
« J'ai fait le tour du monde pour me retrouver de l’autre côté de l’écran de la télé. Une situation un peu surréaliste, je sais bien que les images de la France présentées à la télé japonaise sont aussi exotiques pour un public asiatique.

Eh oui ! On aime trop amplifier les différences de nos deux pays, montrer ce qui est si différent chez l’autre en oubliant que français et japonais sont des êtres humains et qu’ils ont les mêmes besoins et désirs. Éric décide de photographier ce qu’il voit de commun entre les deux pays. En France et au Japon, il photographie les gens dans la vie de tous les jours, ils sont là, faciles à trouver, et si peu différents.

Sugoi. Photo vous présente aujourd’hui le résultat de ce travail, une série photographique à caractère ethnologique mais qui peut simplement être regardée avec un oeil bienveillant dans le but de mieux se comprendre.

 

Biographie

Éric Pelletier est un artiste plasticien de Montréal. Il part s’installer au Japon et explore plusieurs techniques d’art japonais. Il finit par se faire la main à la photographie car qui dit Japon dit photographie. Toujours en explorant la ville et en expérimentant des techniques différentes il communique avec les gens de manière naturelle pour créer des series d’image sur la vie de tous les jours.

 

Contacter Eric Pelletier

contact Eric

D'autres projets à découvrir

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「empathize」 🎬

Jun Fujiyasu|「empathize」

 

Jun Fujiyasu nous présente ici son projet le plus récent, 「empathize」.

Ce projet a été exposé au musée de la photographie contemporaine de Tokyo, Top Museum, dans le cadre de l'exposition "Close-up Universe - Contemporary Japanese Photography vol.16 " (du 30 novembre 2019 au 26 janvier  2020).

Depuis sa naissance, Jun Fujiyasu est confronté à un questionnement récurrent sur son statut de jumeau. La première de ces questions est :  "Doit-je être conscient que je suis un jumeau ?" La deuxième interrogation est plutôt une peur, une peur de l'artiste qu'il soit confondu avec son frère.

Ce projet a aidé le photographe à répondre à ces interrogations, lui permettant d'affirmer sa propre identité face à son frère. En rencontrant d'autres jumeaux et en les photographiant, Jun gagne en empathie, et peu à peu, répond à ses questions tout en proposant un projet photographique, un efficace et troublant témoignage de cette question d'identité.

Pour consulter le site de l'artiste : cliquer ici

pour consulter le site de l'exposition : cliquer ici

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11 mars 2011 🎧

©  Yuki Iwanami

Temps d'écoute ⏰
11 minutes

INSTANT POD

(Le podcast est uniquement en français. Pour la traduction anglaise, vous trouverez ci-dessous le texte qui sera automatiquement traduit en anglais en cliquant sur le drapeau anglais)

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11 mars 2011 - 11 mars 2022, photographies de la vie après la catastrophe par Yuki Iwanami (岩波友紀)

podcast ©  Charlène Veillon & sugoi.photo

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Patrick Rimond | Entretiens avec la Terre (Sakurajima)

Sur une île volcanique japonaise, Patrick Rimond tente une reconnexion avec la vibration du monde par le contact avec la matière. À l'aide de la photographie, il enregistre son dialogue avec une identité primordiale, origine de la vie sur terre, en enregistrant performances et observations de l'environnement (minéral, végétal et humain).

Présentation de la série

Entretiens avec la Terre, Sakurajima, Japon 2019

Ma préoccupation face à l’évolution actuelle de l’activité humaine et de ses conséquences sur notre planète et son climat m’a amené à m’interroger sur les origines de la vie. Ayant participé à une initiation chamanique où j’ai appris à utiliser mon corps pour percevoir le monde extérieur au travers de sensations plutôt que par la pensée j’ai voulu établir un contact avec une entité primordiale. Je me suis ainsi rendu au Japon sur l’île de Sakurajima où se trouve le volcan le plus actif de l’archipel.

Dans le but d’obtenir un signe ou une réponse à mes questions, j’ai fait le choix de vivre une expérience personnelle et photographique au travers d’ Entretiens avec la Terre. Ces entretiens ont consisté en de courts rituels où je me suis photographié en train de percevoir les vibrations de la Terre, en la touchant, en m’y enterrant ou encore en l’écoutant. J’ai aussi tenté d’interagir avec une offrande, avant une ascension vers le cratère, ou une tentative symbolique de mettre le feu à la lave. Ces images sont complétées par un travail photographique d’investigation sur la topographie de cette île. J’espère que ce travail apportera à toutes les générations un message de reconnexion physique avec la Terre en partageant ce même type d’expérience.

La série montre également le comportement des hommes face à ce volcan source de vie et de mort. Durant ce projet j’ai découvert de façon inattendue une montagne remodelée pour devenir inoffensive, une représentation de cette vaine tentative de l’homme de canaliser la nature. Ce deuxième volet du projet souligne l’illusion de pouvoir contrôler la nature et ses manifestations.

Actualité du projet

- Exposition individuelle -
Du 18 septembre au 31 octobre 2021
Galerie L'Escalier
Vendredi, samedi et dimanche de 14h à 19h - 4, rue de l'Yonne , Auxerre

- Interview France Bleu -
>Voyage volcanique et intime au Japon avec Patrick Rimond

 

Vidéo "Le concert" 1 min 19 s

Biographie

Patrick Rimond utilise la photographie de différentes façons. Il explore le monde avec le paysage, il rencontre avec le portrait, il manipule avec le collage numérique et ici il enregistre les actions qu’il réalise in situ. Toutes ses pratiques de la photographie sont nourries par un même désir intime de comprendre le monde. C’est un travail sobre et intense d’attention à la réalité qui est constant, curieux, sans jugement ni ostentation.

Après un diplôme d’ingénieur obtenu à Paris en 1995, Patrick Rimond s’installe au Japon pour 9 années. À son retour en Europe en 2006, il ouvre sa pratique à des collaborations avec d’autres artistes et d’autres media. Il participe à la création de deux projets d’artist run gallery avec Plateforme (Paris 20e) et La Générale en manufacture (Sèvres) et co-organise actuellement le festival des nouvelles pratiques photographiques, la Biennale de l’Image Tangible. Dans ce cadre, Il rejoint en 2020 la résidence Organoïde, Art et Sciences, initié par Fabrice Hyber à l’Institut Pasteur.

Ses photographies ont donné lieu à la publication de cinq livres monographiques dont QASD 2019 et Hudros 2016 (éd. Iki). Son travail est régulièrement exposé - Les Promenades Photographiques Vendôme, galerie Lab Artyfact Paris, Maison d’Art Bernard Anthonioz Nogent-sur-Marne, galerie Dufay-Bonnet à Paris, Musée d’Histoire de la Photographie Cracovie, Plateforme Paris, galerie KH15 Berlin.

Contacter Patrick Rimond

En savoir plus...

Si vous souhaitez en savoir plus sur Patrick Rimond, voici son dernier ouvrage :
Quests Are Sometimes Disapointing

Couverture du livre QASD de Patrick Rimond

D'autres projets à découvrir

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Ken Kitano|Gathering Light

Ken Kitano nous présente ici son projet le plus récent, Gathering Light. Il a commencé ce projet sur la lumière après la catastrophe de Fukushima en 2011. Kitano a installé une caméra sur un toit du solstice d'hiver au solstice d'été pour créer une longue exposition. Au bout de six mois, il a soigneusement retiré l'appareil et récupéré le film. Une fois développées, les images ont été ajustées pour rassembler les informations capturées par le film ; les traces invisibles de la lumière sont remontées à la surface. Restées inchangées depuis 4,6 milliards d'années, la révolution de la Terre et la rotation du cosmos sont gravées dans les photographies par une myriade de lignes. L'image apparaît et montre ce que l'œil humain était incapable de percevoir. Pour Kitano, c'est la quintessence de la photographie.

Kitano vit à Tokyo, où il est né en 1968. En 1991, il a été diplômé du Collège de technologie industrielle de l'Université Nihon. Il est photographe indépendant depuis 2003. Il a remporté le "Society of Photography Award" en 2004 et le "Newcomer's Award" de la Société photographique du Japon en 2007. En 2011, il a remporté le " New Photographer Award " du 27e Higashikawa Award et le " Special Prize " du 14e Taro Okamoto Award for Contemporary Art. Il a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives au Japon et à l’étranger.

Cette série photos a été présentée dans deux expositions :

MEM Gallery / November 25 – December 24, 2017

Ibasho Gallery / September 14 - October 26, 2019 

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Photographie et catastrophe 🖋

Représentations post-11 mars 2011

par Charlène Veillon
Temps de lecture ⏰

30 minutes

Pour écouter la lecture de cet article

Le 11 mars 2011, le Japon a connu une des pires catastrophes de son histoire, mêlant séisme, tsunami et accident nucléaire. Le jour même, presque simultanément, nous avons tous – Japonais et étrangers – assisté impuissants à une déferlante d’images apocalyptiques, diffusées en boucle sur les écrans télévisés ou sur Internet.
Dans les jours qui ont suivi le désastre et jusqu’à aujourd’hui une décennie plus tard, nombreux sont les artistes qui ont éprouvé le besoin de se rendre sur place pour ensuite attester à travers leur création de la réalité de l’inimaginable. Chacun souhaitait faire de son œuvre un « écho » à la catastrophe et à ses conséquences, sans toutefois savoir comment s’y prendre. Car dans une telle situation, rien ne semble adéquat, rien ne peut consoler…
Quel pouvoir l’art, et plus particulièrement la photographie, peut-il donc avoir face à un tel désastre tant économique qu’écologique et humain ? Quand et comment la photo japonaise s’est-elle confrontée pour la première fois au défi de la représentation de la catastrophe ? Voyons quelles réponses les photographes du XXIe siècle ont pu apporter à la question du potentiel de l’art face à la catastrophe.

Légendes

ill.1 – Naoya Hatakeyama, Rikuzentakata / Takata-cho 2011.5.2, 2011 C-print © Naoya Hatakeyama

ill.2 – Takahiro Yamashita, série Iwaki, Fukushima, 20/03/2011 © Takahiro Yamashita

ill.3 – Yuki Iwanami, Threads in the dark © Yuki Iwanami

ill.4 – Yoi Kawakubo, If the Radiance of a Thousand Suns were to Burst at once into the Sky I, 2016, unexposed colour photographic film buried under soil in radioactive location © Yoi Kawakubo

 

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Poteaux électriques 🎧

INSTANT POD

Poteaux électriques de Tomoaki Makino (牧野智晃)

Tomoaki Makino exposé à la galerie KANA KAWANISHI PHOTOGRAPHY, Tokyo

Suginami-ku Honan. 35°41’02.2”N 139°39’31.2”E © Tomoaki Makino 

Temps d'écoute ⏰ 3 min 11

VOICI CI-DESSOUS LE TEXTE DU PODCAST

(Le podcast est uniquement en français. Pour la traduction anglaise, vous trouverez ci-dessous le texte qui sera automatiquement traduit en anglais en cliquant sur le drapeau anglais)

Bienvenue sur Instant POD, le podcast minute de Charlène pour Sugoi Photo consacré l’actualité photographique nippone. Instant POD, c’est un mot-clé, un artiste ou une photo en lien avec cette actualité pour en découvrir plus sur la photo japonaise contemporaine.

(podcast ©  Charlène Veillon & sugoi.photo)

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KAI FUSAYOSHI (甲斐 扶佐義) 🖋

Kai Fusayoshi, Au Honyaradō – Chibi, 1977-80 © Kai Fusayoshi
Kai Fusayoshi, L’heure du lait, 1976 © Kai Fusayoshi
Kai Fusayoshi, Du haut du mirador, 1976© Kai Fusayoshi
Kai Fusayoshi, Où est-ce que je m’assois ?, 1978© Kai Fusayoshi

Kai Fusayoshi : Carte féline de Kyoto

par Cécile Laly (article extrait du livre Neko Project aux éditions iKi)
Temps de lecture ⏰

30 minutes

Avant que les premiers neko cafés (bars à chat) n’apparaissent officiellement sous cette appellation dans les années 2000, le Honyarado, un restaurant de Kyōto qui était le lieu de rassemblement de la jeunesse contestataire de la ville dans les années 1970, s’essayait déjà involontairement au concept.

Pour conclure, notons que Kai ne s’est pas limité à photographier les chats errants de Kyōto. Il en a aussi photographié dans d’autres villes du Japon, comme à Nagasaki, et à l’étranger, par exemple au Portugal à Porto et Belmont, en Inde à Calcutta, Cochin et Mattancherry, ou encore à Amsterdam. Cherchant inconsciemment des chats partout où il voyage, il s’est rendu compte que les villes dans lesquelles il y avait beaucoup de chats errants  taient des villes ou les maisons étaient anciennes et où il faisait bon vivre. Il semblerait donc que la prochaine fois que vous déménagerez, vous devriez demander conseil à nos amis félins pour choisir votre quartier.

 

Pour aller plus loin dans la découverte de Kai Fusayoshi et son univers, n’hésitez pas à consulter son site en cliquant ici

Kai Fusayoshi, Chat au Honyaradō, 1976-77 © Kai Fusayoshi

Kai Fusayoshi, Quartier d’Izumojikagurachō, 1976 © Kai Fusayoshi

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A New River|Ai IWANE

«Kipuka» est un mot hawaïen qui signifie la végétation trouvée dans les ruines de la lave du volcan, ce qui signifie un «lieu de vie nouvelle» comme symbole de renaissance. J'ai continué mes voyages entre Hawaï et Fukushima avec ce mot toujours dans mon cœur.
Tout en poursuivant mes recherches sur la chanson "Fukushima-Ondo", que les immigrés de Fukushima ont transmis avec eux à Hawaï, j'ai rencontré un joueur de tambour pour le dance Bon qui m'a conduit à installer ma base à Miharu, Fukushima. Apprendre leur dance Bon, leurs festivals et leur riche culture folklorique signifiait en fait apprendre ce que ces personnes en évacuation avaient perdu.
Les tombes inclinées laissées dans les zones difficiles d'accès à Fukushima m'ont rappelé les tombes des premières générations d'immigrants japonais à Hawaï. Les villages de cannes à sucre dans lesquels les immigrés japonais avaient bâti avaient soit disparu, abandonné à l'état sauvage, avalé par la lave du volcan, soit emporté par les vagues et abandonné au bord de la mer.
Le mécanisme de l'appareil photo panoramique «Kodak Cirkut» qui avait été utilisée dans un studio photo à Maui dans les années 1930 a été réparée par Haruyuki Ouchi, un artisan d'un horloger à Miharu, Fukushima, en 2013, et a recommencé à fonctionner. Comme j'avais commencé à interroger les habitants de Tomioka et Katsurao qui évacuaient à Miharu à ce moment-là, je leur ai demandé de m'emmener dans leurs anciennes maisons et champs, car je voulais prendre des photos de la zone Hamadori d'où provenait le Fukushima Ondo.
L'appareil cirkut tournait à 360 degrés avec son film de deux mètres, et connectait automatiquement le site qu'ils voyaient quotidiennement dans un cercle sans mon cadrage. J'ai continué à photographier les zones difficiles d'accès, y compris  les évacuateurs d'Okuma, Futaba, Namie et Iidate.
En 2014, j'ai rapporté le cirkut à Hawaï et j'ai recherché les tombes abandonnées des premières générations d'immigrants japonais dans les six îles où ils ont émigré, à savoir Kauai, Oahu, Maui, Lanai, Molokai et l'île d'Hawaï. En 2018, la carte de l'île d'Hawaï a été renouvelée à nouveau, avec la vaste lave volcanique qui s'est déversée pour la première fois en vingt ans, engloutissant 700 maisons.
Les paysages peuvent parfois disparaître en une seconde. Cependant, bien que loin de chez eux, les graines des vies qui ont survécu se répandraient à nouveau et transformeraient à nouveau la terre noire en forêt.

 

Ai Iwane est née à Tokyo. Elle a déménagé aux États-Unis et s'est inscrite au lycée de Petrolia en 1991. Elle a mené une vie autonome pendant ses études. En 1996, elle devient photographe indépendante après avoir travaillé comme assistante au Japon. Tout en travaillant avec des magazines et l'industrie de la musique, Iwane a visité et étudié des communautés uniques dans différents pays, notamment la prison de Muntinlupa aux Philippines (2010), Nikulin Circus en Russie (2011) et Sanxia, ​​Taipei Veterans Home à Taiwan (2012). Depuis 2006, Iwane s'est concentrée sur la culture de la communauté japonaise à Hawaï et elle a installé sa deuxième base à Miharu, Fukushima en 2013. Depuis, elle a continuellement examiné la pertinence entre Hawaï et Fukushima du point de vue de l'immigration et a focalisé ses recherches sur ce sujet.

Cette série photos a été présentée à de nombreuses occasions dont :

Kana Kawanishi photography 

 

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KIMIKO YOSHIDA (吉田公子) 🖋

Autoportraits de ce qui n’est plus… ou presque !

par Charlène Veillon
Temps de lecture ⏰

20 minutes

« Tout ce qui n’est pas moi m’intéresse. » 

Ce furent là les premiers mots de la photographe japonaise Kimiko Yoshida lors de notre rencontre1. Déclaration a priori surprenante au vu de son œuvre essentiellement constituée d’autoportraits ! On comprend dès lors que la représentation narcissique de sa figure n’est pas l’enjeu esthétique du travail de Kimiko Yoshida.

Depuis ses toutes premières séries d’autoportraits débutées en 2001, l’artiste cherche en réalité à disparaître de l’image en usant de divers artifices. Au-delà d’une réflexion sur la vanité de la représentation de soi, la photographe médite plus largement sur la vanité des images qui, par définition, ne peuvent que montrer une absence : un instantané peut seulement capturer une image du sujet et non le sujet même…

Légendes

© Kimiko Yoshida
Courtesy Patrimoine Paco Rabanne

ill.1 (fond blanc)

Kimiko Yoshida, Peinture (Marquise de Pompadour de François Boucher). Autoportrait, 2010.

ill.2 (fond noir)

Kimiko Yoshida, Peinture (Judith de Cranach l’Ancien). Autoportrait, 2010.

 

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PROVOKE 🖋

PROVOKE l’effervescence

par Sophie Cavaliero et Valérie Douniaux (article écrit pour artpress N°437)
Temps de lecture ⏰

30 minutes

Evoquer l’aventure du magazine Provoke exige du lecteur occidental d’aller bien au-delà d’une lecture « passive » classique, la découverte de la production photographique japonaise s’étant faite en France dans un évident désordre chronologique, au gré des échanges, expositions ou publications parvenus jusqu’à nous. Il a semblé alors vital de restituer l’évènement dans son contexte politique, social et économique avant de le contextualiser dans une période artistique commençant dès les années 1950.

Le Japon connaît un fort essor économique et industriel au cours des années 1960. Dans le domaine de la photographie, la production de matériel se développe et, avec elle, la pratique, professionnelle comme amateur. Les marques japonaises se font connaître à l’étranger : Canon, qui lance sur le marché son premier reflex, au début de la décennie 1960; Nikon, dès la guerre de Corée, par le biais des reporters internationaux basés à Tōkyō, ou grâce à son partenariat avec la NASA pendant l’épopée de la conquête de la lune. La scène photographique japonaise est d’ailleurs dominée à cette époque par le photojournalisme avec des figures emblématiques telles que Ken Domon, Ihei Kimura ou Yōnosuke Natori.

Terminons en soulignant que les membres de Provoke et de son prédécesseur Vivo n’ont pas été les seuls à dynamiser la photographie japonaise de leur temps, et l’on peut également citer la mouvance Konpora (Contemporary Photography), se plaçant à l’opposé de Provoke, avec des photographes adeptes de la « banalité » et de la « neutralité » des images, tels que Kiyoshi Suzuki, Shigeo Gochō, et Masahisa Fukase, qui bénéficient tous aujourd’hui d’un regain d’attention.
Néanmoins, l’importance historique du magazine Provoke demeure indéniable, d’autant plus évidente avec le recul du temps. Provoke fascine encore et inspire aujourd’hui la jeune génération de photographes.

NB des auteurs

Cet article est extrait du magazine artpress n°437 – octobre 2016 en référence à l’exposition ENTRE CONTESTATION ET PERFORMANCE – LA PHOTOGRAPHIE AU JAPON 1960-1975, présentée au BAL à l’automne 2016, en fournit un témoignage évident.

Pour en savoir plus sur cette exposition : cliquer ici

Sinon n’hésitez pas à visionner la vidéo du BAL

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